Quand Julien arrive chez Ladame Métallerie en 2022, l’équipe tient dans un petit atelier et son tout premier chantier est… une simple main courante posée avec Benjamin. Trois ans plus tard, les volumes ont grandi, les ouvrages aussi — et le pôle pose est devenu une force à part entière, structuré autour de deux équipes de deux, avec Julien comme chef de pose.
Julien a tout vu : le premier atelier, le second, puis l’installation dans des locaux plus grands. Au début, il partageait son temps entre fabrication et pose. Aujourd’hui, il est pleinement dédié au chantier. Cette spécialisation a changé l’allure des interventions : davantage d’escalier, des ensembles plus complets (garde-corps, parecloses, verrières), et une montée en complexité assumée.
« On fait toujours de la belle serrurerie, mais les ouvrages sont plus fournis, plus techniques. »
Pour Julien, bien poser, c’est d’abord savoir lire un plan et rester réactif. Le terrain a ses aléas : un mur qui n’est pas parfaitement d’équerre, une cote qui bouge, un autre corps d’état passé entre-temps… Sur place, il faut adapter sans trahir le projet.
La précision en amont aide : scan 3D, dessins détaillés, pré-montages à l’atelier. Mais Julien le rappelle : « Nous sommes les derniers de la chaîne. C’est à la pose que l’on sait si tout se marie parfaitement. »
La force de l’équipe, c’est la boucle de retour entre bureau d’études, atelier et pose. Après chaque chantier, Julien remonte ce qui a bien (ou moins bien) fonctionné :
alléger certains éléments pour préserver les dos et gagner en maniabilité,
penser des conceptions démontables pour les passages étroits,
préparer des caisses de chantier et des check-lists claires,
fiabiliser la logistique (planning, enlèvements peinture, livraisons).
Résultat : moins d’imprévus, des temps de pose plus serrés et une qualité constante.
Certains souvenirs restent. Châtel ou Courchevel, par exemple : plusieurs niveaux, levages à la grue, météo capricieuse… des chantiers exigeants techniquement et humainement, où la cohésion fait la différence.
Ce sont aussi des moments d’équipe forts — partir à deux ou trois, se comprendre d’un regard, garder le cap malgré la fatigue, livrer dans les temps et être fier du résultat.
Julien le sait : un bon binôme, c’est de l’efficacité gagnée. Travailler régulièrement avec la même personne, c’est des gestes qui s’accordent, des automatismes sûrs et une communication naturelle.
Aujourd’hui, le pôle s’est stabilisé en deux équipes de pose, et l’intégration des nouveaux profils (souvent jeunes) se fait dans un cadre clair : respect, entraide, exigence sur la finition.
« On s’entend bien, on a la même envie d’avancer. Ça se sent sur chantier. »
Le chantier est physique. Julien porte une attention particulière aux gestes, aux charges, aux accès. L’objectif : travailler mieux et plus intelligemment, sans user les équipes. Cela passe par des choix de conception, de l’outillage adapté, et l’anticipation que permettent les prises de cotes numériques.
La dynamique ne faiblit pas : plus de projets, plus de coordination, plus d’exigence. Julien se projette simplement : continuer à poser, garder la diversité (escaliers acier, acier/bois, garde-corps, verrières), transmettre ses bonnes pratiques, et faire grandir le pôle pose avec la même rigueur.
Parce qu’au bout du compte, ce qui reste, c’est un ouvrage juste, qui s’intègre au lieu et dont on est fier — client, atelier et pose compris.
Chez Ladame Métallerie, la pose n’est pas la dernière étape : c’est l’ultime signature. Merci Julien — et bravo aux équipes — d’en faire, chantier après chantier, une promesse tenue.