Deux enfants, quinze salariés… et un seul capitaine à bord

Des responsabilités qui forgent

La naissance d’un deuxième enfant a chamboulé son rythme, ses nuits, son énergie. Et forcément, sa façon de piloter l’entreprise.

“Je suis fatigué, je dors peu, j’enchaîne les journées, je bosse le soir… mais au fond, ça me recentre. La famille, ça aide à garder les pieds sur terre.”

La réalité est simple : moins de temps pour travailler, plus de responsabilités personnelles, donc une nécessité de déléguer davantage. Mais aussi un nouveau regard sur son rôle : moins dans l’opérationnel, plus dans la transmission, la vision, le soutien.

Ne pas mélanger les mondes… mais les faire coexister

Avec 15 salariés à accompagner, des projets toujours plus techniques, des appels d’offres en cascade et une entreprise qui évolue vite, Benjamin le sait : il faut compartimenter.

“Le plus important, c’est de ne pas ramener ses problèmes à la maison. Et à l’inverse, de ne pas amener ses enfants au bureau… mentalement, j’entends. Il faut couper. Sans ça, tu te perds.”

Une forme de discipline, presque invisible. Qui permet de préserver chaque sphère – et de donner le meilleur à chacune.

Une motivation décuplée

S’il fallait résumer ce que cette double vie lui a appris, ce serait peut-être ça : la stabilité personnelle renforce la vision professionnelle.

“Avoir une famille, ça pousse à avancer. À être encore plus fort dans ses décisions. À construire quelque chose de durable, pas seulement pour soi, mais pour ceux qu’on aime.”

Et chez Ladame Métallerie, cette vision humaine irrigue toute l’entreprise : dans les valeurs transmises, dans la façon de manager, dans le soin porté à l’équipe. Comme une prolongation naturelle de ce que l’on veut offrir à ses proches : du respect, du cadre, et de la considération.