Depuis sa création en 2021, Ladame Métallerie n’a cessé d’évoluer. Ce qui n’était au départ qu’un petit atelier animé par la passion du métal s’est transformé en une entreprise structurée, ambitieuse… mais toujours profondément humaine. En 2024, un nouveau cap a été franchi avec un déménagement dans un atelier plus spacieux et de nouveaux investissements stratégiques. Retour sur cette étape charnière avec Benjamin, fondateur de Ladame Métallerie.
S’il ne fabrique plus, ne pose plus, ne dessine plus, Benjamin n’a jamais été aussi actif. Son rôle ? Penser et structurer l’avenir de l’entreprise. Une transition qu’il assume pleinement.
« Ce que j’aime, c’est le développement. Je suis focus là-dessus 10 heures par jour. »
Cette bascule du rôle d’artisan à celui de dirigeant s’est amorcée dès le deuxième atelier. L’équipe comptait alors 4 personnes et Benjamin a compris que le cœur de son nouveau métier ne serait plus dans l’étincelle de la soudure… mais dans la capacité à déléguer, manager, prendre des décisions et structurer.
Le déménagement dans le nouvel atelier a été l’occasion d’opérer une montée en gamme sur tous les pôles de l’entreprise, avec 4 investissements majeurs :
Derrière ces choix, une ambition forte : gagner en efficacité, réduire la sous-traitance et proposer à nos clients une réactivité inégalée. Aujourd’hui, Ladame Métallerie est capable de passer du devis à la pose en 4 à 6 semaines. Un vrai atout dans un secteur où les délais peuvent parfois s’allonger dangereusement.
« On marche bien parce qu’on aime le travail bien fait, qu’on est bien équipés, bien organisés… et surtout bien entourés. »
Pour accompagner cette croissance, Benjamin a mis en place une organisation hiérarchique claire, avec des chefs de pôles pour chaque service : bureau d’étude, atelier, chantier, affaires. Cette structuration permet à chacun de prendre ses responsabilités, de se concentrer sur sa mission, et à l’entreprise de gagner en fluidité.
Mais ce n’est pas tout.
Ce dont Benjamin est le plus fier, ce n’est pas les machines, les bâtiments ou les chiffres. Ce sont les hommes et les femmes qui l’entourent chaque jour.
« Ce qui me rend le plus heureux, c’est l’ambiance qu’on a créée ici. On vient bosser le matin avec envie. Il n’y a pas de non-dits, tout se dit. Et ça, c’est précieux. »
Des réunions régulières, des temps de parole, des moments de convivialité en dehors du cadre pro… Chez Ladame Métallerie, on prend soin de la qualité de vie au travail autant que des projets réalisés. Parce que ce sont les gens qui font la différence.
Sur les 3 prochaines années, les projets ne manquent pas : rachat du bâtiment, construction des deux nouveaux pôles, développement de nouveaux services pour les pros… Le tout sans jamais sacrifier les valeurs fondatrices de l’entreprise : précision, réactivité, exigence… et bienveillance.
Parce que grandir ne veut pas dire tout changer.
Juste s’améliorer.
Souhaitez-vous maintenant une version de cette histoire pour LinkedIn ou Instagram, à la première personne comme si Benjamin s’exprimait directement ?
Quand on lance son entreprise artisanale, on imagine souvent les défis techniques, les premiers clients, les longues journées à produire et à livrer des projets. Ce qu’on anticipe moins, c’est l’évolution intérieure que cela demande quand l’atelier grandit et que l’artisan doit devenir chef d’entreprise.
Benjamin, fondateur de Ladame Métallerie, raconte avec franchise cette bascule décisive.
“Pour moi, le vrai tournant, c’est quand on a emménagé dans notre deuxième atelier à Poisy. On était déjà quatre dans l’équipe. À ce moment-là, je suis vraiment passé du statut d’artisan à celui de dirigeant.”
Ce changement n’a rien d’anodin. Il implique surtout une chose : apprendre un nouveau métier.
“J’ai passé 15 ans en production. J’adore le métal, c’est une passion. Mais à un moment, j’ai dû accepter de lâcher les outils pour me concentrer sur la gestion. Manager, faire de la stratégie, gérer les investissements, prendre des décisions… tout ça, ça ne s’improvise pas. J’ai dû apprendre au quotidien, comme si je repartais de zéro.”
Ce qui manque le plus ? La production, évidemment.
“Il y a des jours où je me dis que j’aimerais juste fabriquer une verrière tranquille, sans téléphone, sans liste de tâches. Mais j’ai un autre rôle à jouer aujourd’hui.”
Avec la croissance de l’équipe (qui compte aujourd’hui une quinzaine de collaborateurs), Benjamin a dû structurer l’entreprise pour que tout le monde sache exactement ce qu’il a à faire. C’est là qu’une organisation hiérarchisée claire s’est imposée.
“On a mis en place des statuts et des postes clés : un chef d’atelier, un chef de chantier, un chargé d’affaires, un responsable du bureau d’étude. Chacun a sa mission, ses responsabilités, et ça fluidifie tout.”
Mais au-delà de la structure, ce qui fait la force de l’équipe, c’est la communication.
“On a instauré des réunions hebdomadaires pour le planning, et des réunions trimestrielles pour que chacun puisse faire remonter les problématiques. Et en parallèle, on mise aussi sur les moments de loisir : journée ski, location de bateau, ascension du Mont-Blanc… Ce mélange pro/perso, ça crée une vraie cohésion.”
Car pour Benjamin, un bon management, ce n’est pas juste distribuer les tâches : c’est créer un environnement dans lequel chacun se sent bien.
“Je fais en sorte qu’il n’y ait jamais de non-dits. Tout le monde peut parler, tout est dit, tout le temps.”
L’évolution de Ladame Métallerie n’est pas qu’une question de surface ou de chiffres. C’est surtout une aventure humaine. Et si Benjamin a dû apprendre à diriger, c’est avant tout pour pouvoir continuer à transmettre sa vision, ses valeurs, et permettre à son équipe de s’épanouir dans un cadre clair, structuré et bienveillant.